Jouer quand on est daltonien

Jouer quand on est daltonien

Jouer quand on est daltonien

À chaque fois que je révèle que je suis daltonien, la même question revient immanquablement, comme une vieille ritournelle qu'on range dans un coin de sa tête et qui ressort d'elle-même de temps en temps : mais, Nico, comment est-ce que tu vois le monde ?

La réponse n'est pas universelle (car il existe différentes sortes de daltonisme) mais, en ce qui me concerne, je vois le monde comme tout le monde : le ciel est bleu, l'herbe est verte, les gilets sont jaunes et les fraises sont rouges. Aucun problème.

Non, le problème survient plutôt lorsqu'il s'agit de différencier deux couleurs proches qui seraient mises l'une à côté de l'autre. En l'occurrence, pour moi, il s'agit surtout du rouge et du vert, mais il y a également d'autres cas.

Et, lorsqu'on y regarde de plus près, il est facile de voir que le vert et le rouge sont deux couleurs très souvent utilisées dans le jeu vidéo et, surtout, très souvent opposées.

Alors, comment est-ce que ça se passe lorsqu'on confond deux couleurs censées signifier deux opposés? Pour être plus précis : mais, Nico, comment est-ce que tu vois les jeux vidéo ?

50 nuances de gris

Reprenons.

Pour pouvoir appréhender les conséquences que peut avoir le daltonisme lorsqu'on joue à un jeu vidéo, il est important de savoir ce qu'est le daltonisme et ce qu'il implique.

Tout d'abord, une petite définition, c'est cadeau, ça me fait plaisir et ça permet de situer un peu tout ça. Si l'on en croit Wikipédia :

« Le daltonisme (ou dyschromatopsie) est une anomalie de la vision affectant la perception des couleurs. D'origine généralement génétique elle a alors pour cause une déficience d'un ou plusieurs des trois types de cônes de la rétine oculaire. »

Ça c'est pour le côté vraiment technique de la chose et, pour le côté un peu sympa :

« Habituellement classé comme une infirmité légère, il existe des situations où les daltoniens peuvent avoir un avantage sur les individus ayant une vision normale. Cela peut être une explication évolutive de la fréquence étonnamment haute de daltonisme rouge-vert congénital. »

Me voilà donc doté d'une vision de super-héros !

Enfin, dans certaines situations...

Bref.

Donc, pour faire simple, un daltonien perçoit les couleurs différemment d'une personne lambda. Les causes sont, en général, génétiques mais le daltonisme peut également survenir à la suite d'une lésion nerveuse, oculaire ou cérébrale, voire à cause de certaines substances chimiques. Et comme la nature n'aime pas l'uniformisation, il existe différents types de daltonisme.

  • Achromatopsie : absence totale de vision des couleurs. Il s'agit évidemment de la forme la plus radicale mais également la plus rare (1 personne sur 33 000). En générale, elle s'accompagne d'une forte sensibilité à la lumière, une acuité visuelle réduite ainsi que d'une perturbation de la coordination des muscles de l'oeil.
  • Deutéranopie : impossibilité de distinguer le rouge et le vert due à une absence de cônes de réception au vert dans la rétine. La « véritable » forme du daltonisme puisque c'est celle dont était atteint John Dalton, un chimiste et physicien britannique qui a été le premier à écrire sur ce trouble de la vision. Les autres formes de daltonisme ne sont, en fait, que des abus de langage.
  • Deutéranomalie : la sensibilité à la couleur verte est diminuée à cause d'une mutation du pigment de la perception du vert. C'est la forme la plus répandue (environ la moitié) et c'est celle dont je suis atteint.
  • Protanopie : impossibilité de voir le rouge due à une absence de cônes de réception au rouge dans la rétine.
  • Protanomalie : la sensibilité à la couleur rouge est diminuée à cause d'une mutation du pigment de la perception du rouge.
  • Tritanopie : impossibilité de voir le bleu due à une absence de cônes de réception au bleu dans la rétine.
  • Tritanomalie : la sensibilité à la couleur bleue est diminuée à cause d'une mutation du pigment de la perception du bleu.

Voilà pour l'inventaire et j'ajouterai que le degré de daltonisme, si je peux dire, varie selon chaque personne : pour certaines, la confusion entre les couleurs sera très forte, pour d'autres beaucoup moins. En ce qui me concerne, je ne suis pas fortement daltonien, mais suffisamment pour avoir eu envie d'en parler ici.

Pour en finir avec la partie médicale de cet article, voici une partie d'un test permettant de dépister cette anomalie (il existe différentes façons de détecter le daltonisme mais ce n'est pas le sujet) : le test d'Ishihara, dans lequel le sujet est censé voir des chiffres dans des planches colorées.

Chiffres en couleurs affichés dans des cercles d'autres couleurs pour comprendre les différents types de daltonisme

Pour vous faire une idée de comment je vois les choses, je distingue très bien le 12 de la première planche. Le 2 de la seconde aussi (même si c'est moins flagrant). La troisième est un peu plus compliquée à voir, mais je distingue quelque chose. La quatrième planche est plus problématique, disons que je vois une forme qui ressemble à un chiffre (mais si je ne fais pas attention, je peux très bien ne pas la voir) mais je sais que ce n'est pas le bon (parce que j'ai vérifié, petit malin que je suis). Quant à la dernière planche, je ne vois strictement aucun chiffre, même en me concentrant.

Voilà donc pour la partie généraliste qui, je pense, vous donne une meilleure idée de la façon dont un daltonien peut voir le monde.

Et si par le plus grand des hasards vous découvrez en lisant cet article que vous êtes daltonien, pas de panique ! On n'en meurt pas et vous devez être très peu affecté par ce problème puisque vous ne vous en étiez jamais aperçu auparavant. Ouf !

Quoiqu'il en soit, voyons (mais qu'il est drôle!) comment ce handicap léger peut affecter l'expérience vidéoludique.

Colore le monde

La place de la couleur dans le jeu vidéo a évolué de façon drastique au fil des années : d'un monochrome noir et blanc (ou vert et blanc), nous sommes passés à des dizaines, centaines, milliers et maintenant millions de couleurs.

Évidemment, une telle évolution a permis aux développeurs de laisser de plus en plus libre cours à leurs idées visuelles, d'affiner le rendu de leurs jeux. Mais, au-delà de l'aspect esthétique, la couleur permet également de forger des ambiances, de véhiculer des émotions voire d'influencer celles des joueurs et des joueuses.

Selon Robert Putchik, professeur et psychologue américain, il y aurait 8 émotions de base et chacune de ces émotions (ainsi que leurs « déclinaisons ») peut se voir attribuer une couleur. Et la vision desdites couleurs influencerait les émotions de la personne qui les observe.

Tableau des 8 émotions et des sentiments qui en découlent et leur lien avec les couleurs

En partant de ce postulat, Evi Joosten, Giel van Lankveld, et Pieter Spronck, de l'Université de Tilbourg (Pays-Bas) on conduit une étude en 2010 sur l'influence des couleurs dans les jeux vidéo, en se focalisant plus particulièrement sur le bleu clair, le vert foncé, le jaune et le rouge correspondant respectivement à la surprise, la peur, la joie et la colère.

Il en est ressorti en conclusion que les couleurs utilisées avaient effectivement une influence sur les émotions ressenties par les joueurs, en particulier le rouge et le jaune pour lesquels les réponses émotionnelles étaient plus intenses.

On comprend donc l'enjeu que peut représenter le choix d'une palette de couleurs lors de la création d'un jeu vidéo : suivant l'ambiance désirée et l'émotion que l'on souhaite véhiculer, une même scène peut changer du tout au tout.

Illustrations montrant que le changement de lumière peut changer l'ambiance entière de l'image.

Différents éclairages et différentes couleurs peuvent changer l'atmosphère d'une même scène

Créer des ambiances prenantes, des atmosphères immersives et véhiculer des émotions, c'est très bien, mais les couleurs peuvent également être d'excellents signifiants. Elles vont permettre aux développeurs d'indiquer aux joueurs ce qu'ils peuvent ou ne peuvent pas faire, la fonction d'un objet ou, pourquoi pas, l'état dans lequel se trouve un adversaire.

On peut citer quelques exemples pêle-mêle :

  • les objets verts vont généralement vous attribuer un bonus,
  • les objets rouges sont très souvent des malus,
  • les objets bleus ont tendance à être associés à la magie,
  • un changement de couleur d'un ennemi peut indiquer un changement d'état.
    etc.

Toutes ces conventions se sont installées et consolidées avec le temps, finissant par s'ancrer dans l'inconscient collectif des joueurs et des joueuses et, aujourd'hui, il est acquis que certaines couleurs sont utilisées à des fins très spécifiques.

L'importance de la couleur est telle désormais que, en 2015, Erik Geslin, Laurent Jégou et Danny Beaudoin ont mis en place un circumplex (un modèle pour décrire les relations entre des variables différentes par leur contenu et dont chacune peut être considérée comme intermédiaire entre deux autres). Cela afin d'aider les équipes de design à choisir les couleurs les plus judicieuses pour leur jeu.

La question se pose, dès lors : comment est affectée notre expérience de jeu si nous ne voyons pas bien lesdites couleurs ?

True Colors

D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours eu conscience des problèmes que j'avais à discerner les couleurs. Ce sont vraiment les jeux vidéo qui m'ont fait réaliser que je ne voyais pas les choses comme tout le monde.

Dans la vie de tous les jours, le daltonisme ne m'a jamais posé de soucis. Après tout, on ne se sert que très rarement de la reconnaissance des couleurs dans nos activités quotidiennes et le monde vit sans interruption, peu importe comment on le voit, ni même si on le voit.

Par contre, lorsqu'il s'agit de se fier aux couleurs pour accomplir telle ou telle tâche ou pour reconnaître je-ne-sais-quoi, les choses commencent à se compliquer. Et, comme dit plus haut, les jeux vidéo utilisent énormément les couleurs pour signifier des choses au joueur.

Ainsi, dès mon plus jeune âge, lorsque je jouais sur le Commodore 64 de mon père à Archon, Super Zaxxon, Infernal Runner, Platoon, Boulder Dash ou bien Impossible Mission (entre autres), je remarquais que certaines choses échappaient littéralement à mon regard. Mais impossible de mettre le doigt sur le problème ; j'étais trop jeune et je ne voyais le monde qu'à travers mes propres yeux.

Infernal Runner, développé par Loriciels et sorti en 1985 sur Commodore 64

Infernal Runner, développé par Loriciels et sorti en 1985 sur Commodore 64

Mais, à cette époque, les palettes choisies étaient très limitées et, surtout, la couleur n'était pas aussi largement utilisée comme signifiant afin de donner des indications au joueur. Tout au plus (même si ça restait gênant), il m'arrivait de confondre deux couleurs et je devais passer par quelques séances d'apprentissage par tâtonnement avant de connaître toutes les subtilités d'un jeu. Mais, dans l'ensemble, les choses se passaient sans problème et le bateau de mes expériences vidéoludiques voguait sur des eaux calmes.

Aujourd'hui, les choses peuvent être un peu différentes. Au fil du temps, les graphismes se sont affinés, les résolutions ont augmenté, les détails se sont multipliés, les images se sont complexifiées. Alors il y a plus de choses à voir, à analyser et plus de couleurs à traiter.

La première fois où j'ai été vraiment gêné par mon daltonisme, c'est lorsque j'ai joué à un jeu multijoueur, un FPS pour être plus précis, même si j'ai oublié duquel il s'agit. Le problème était très simple : mes alliés avaient leur nom en vert et mes adversaires en rouge. Et moi, je ne pouvais pas les différencier. Tout le monde était logé à la même enseigne sous mon regard et, le friendly fire faisant partie du jeu, je me retrouvais donc soit à tirer sur tout le monde sans aucune distinction, soit à attendre de voir si la personne face à moi ouvrait le feu pour éventuellement riposter.

L'expérience est donc devenue très vite désagréable aussi bien pour moi que pour celles et ceux avec qui je jouais, principalement mes coéquipiers. Après pas mal de frustration de mon côté et d'insultes envers moi du leur, je décidais de quitter la partie et de ne pas renouveler l'expérience.

D'autres soucis peuvent affecter mon expérience. Ainsi, dans certains jeux, je peux avoir du mal à distinguer la barre de vie de mes adversaires : elles sont parfois vertes, parfois rouges et, dans certains cas, le vert est remplacé par le rouge (ou vice versa) lorsque la vie des ennemis diminue.

Enfin, un autre problème est que, lorsqu'un jeu est trop coloré, je ne peux simplement pas y jouer ou, du moins, difficilement.

C'est une chose que j'ai remarquée assez récemment, il y a à peine quelques années mais, lorsqu'un jeu affiche trop de couleurs et qu'elles sont trop vives, trop saturées, mon cerveau a beaucoup de mal à gérer tout ce qui se passe à l'écran. Au bout de quelques minutes, mes yeux fatiguent, le mal de tête s’immisce, j'ai de plus en plus de mal à distinguer les choses et la frustration me gagne.

C'est avec Trine que j'ai d'abord remarqué ce phénomène et, récemment, c'est sur Ori and the Blind Forest que j'ai pu en refaire l'expérience : j'ai dû m'y reprendre à une bonne quinzaine de fois pour battre le boss du tutoriel. Tout ça en étant aidé par quelqu'un qui m'indiquait quand esquiver et quand attaquer. Ce boss très simple envoyait trop d'informations à mes yeux et je n'arrivais plus à faire la différence entre mon personnage, les projectiles de mon opposant, les effets de lumière et de particules et... eh bien, tout ce qui se passait à l'écran, tout simplement.

Capture d'écran du jeu Ori

Aussi beau que soit Ori and the Blind Forest, il n'en reste pas moins un obstacle pour moi

Certains jeux sont même tout bonnement injouables lorsqu'on est daltonien. Cela dépend du type de daltonisme, évidemment, mais beaucoup de joueurs se retrouvent face à un obstacle infranchissable dans certains cas.

Sur Reddit, plusieurs joueurs parlent de leur expérience.

« (…) Super Puzzle Fighter II Turbo. J'essaie toujours de mettre ensemble les joyaux verts et jaunes parce que, contrairement à d'autres jeux, je ne peux littéralement pas les différencier. »

« J'ai entendu dire que le jeu The Witness ne peut pas être terminé si on est daltonien, cependant les développeurs disent qu'on peut jouer et finir le jeu, mais que certains puzzles qui ne sont pas nécessaires pour compléter l'aventure sont pratiquement impossibles lorsqu'on est atteint de daltonisme. »

« Je dois croire sur parole les gens qui disent combien Civilization : Beyond Earth est un mauvais jeu parce que j'étais physiquement incapable d'y jouer. La palette de couleurs du bleu-vert au violet m'empêchait de voir quoi que ce soit. »

Autant de témoignages qui montrent bien l'étendue du problème.

Fort heureusement, les développeurs sont de plus en plus conscients des problèmes d'accessibilité que peuvent avoir les jeux vidéo et, depuis quelques années, ils travaillent dessus afin de proposer une meilleure expérience de jeu à tout le monde. Le daltonisme ne fait pas exception et des solutions se sont mises en place avec le temps.

Living Colors

Les menus de nos jeux vidéo se sont vus garnir de plus en plus d'options d'accessibilité à mesure que cette dernière devenait une préoccupation majeure des développeurs.

À la possibilité de pouvoir reconfigurer les touches ou bien encore de choisir la taille des sous-titres est venue s'ajouter celle de pouvoir modifier l'apparence de certains jeux afin que toutes et tous puissent profiter de l'expérience proposée.

Concernant le daltonisme, on peut observer trois approches récurrentes de la part des développeurs :

Les filtres : très utilisée, surtout par les jeux AAA, cette solution permet tout simplement à chaque joueur de choisir un filtre adapté à son type de daltonisme. Ainsi, des jeux comme Call of Duty : Advanced Warfare, Doom, Overwatch ou Fortnite propose de sélectionner si l’on est atteint de protanopie, deutéranopie, tritanopie ou autre et il appliquera la palette de couleurs adaptée.

Les différents modes adaptés aux daltoniens disponibles dans Fortnite.

Une solution qui pourrait sembler idéale mais que, personnellement, je trouve finalement assez peu adaptée.

En effet, le fait de changer les couleurs de tout ce qui nous entoure altère entièrement notre perception de la réalité (ou du moins, la « réalité » crée par les développeurs). Je pense que c'est un problème tout simplement parce que... eh bien, quoi qu'il arrive, quoi qu'on fasse, le ciel reste bleu et l'herbe reste verte. Modifier les couleurs de toutes ces choses que l'on peut observer quotidiennement crée cette étrange sensation que quelque chose n'est pas normal.

Il n'y a pas de filtre dans la réalité, les daltoniens voient le même monde que tout le monde, juste différemment et donc changer les couleurs de ce monde ne me semble pas être la solution la plus pertinente. Même s'il est évident qu'il faut saluer l'effort des développeurs.

Les réglages personnalisés de l'Interface Utilisateur : une autre solution proposée est de pouvoir tout simplement choisir les couleurs qui nous conviennent le mieux pour l'interface utilisateur. Une option qui peut sembler évidente mais qui n'est pas encore démocratisée même si certains gros titres comme Battlefield 4 la proposent.

Battlefield 4 laisse le choix au joueur de choisir la couleur qui lui convient pour les escouades, les équipes et les adversaires

Une solution qui, en ce qui me concerne, est idéale puisqu'elle laisse au joueur la possibilité de corriger seulement ce qui lui pose problème exactement comme il l'entend sans pour autant modifier l'aspect désiré par les artistes ayant travaillé sur le jeu. En effet, il faut bien voir (promis, c'était la dernière, j'arrête...) que le problème pour les daltoniens se situe principalement au niveau de l'Interface Utilisateur : c'est bel et bien les indications - tout ce qui est signifiant - qu'il est généralement difficile de distinguer et pas l'univers représenté (sauf cas exceptionnel comme Ori, cité plus haut).

L'utilisation d'icônes : Cela peut sembler tout bête mais utiliser des icônes facilement reconnaissables à la place ou en plus d'un code couleur signifiant permet rapidement et aisément d'identifier ce qui est représenté à l'écran. L'exemple le plus parlant se trouve certainement dans les jeux à monde ouvert comme GTA ou Assassin's Creed qui utilisent ce système d'icônes pour identifier les points d'intérêt.

La carte du monde de Assassin's Creed Unity

Cette alternative choisie par bon nombre de développeurs depuis longtemps est d'ailleurs un moyen simple d'appréhender l'interface d'un jeu, aussi bien pour une personne atteinte de daltonisme mais également pour les joueuses et les joueurs lambdas : d'un simple regard, les choses sont reconnaissables et l'expérience vidéoludique s'en trouve grandement améliorée et bien plus confortable.

Si le daltonisme n'est pas un handicap lourd, il n'en demeure pas moins, dans certains cas, un véritable frein à l'expérience vidéoludique, voire un obstacle insurmontable. En proposant de plus en plus de solutions, les développeurs nous montrent que l'accessibilité est devenue un vrai questionnement présent tout au long de la conception de leurs jeux.

On ne peut que saluer une telle démarche et espérer qu'elle se démocratisera au point de devenir une évidence.


Sources :

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NicoNico
NicoNico

Daltonien sur les bords. Voit le même monde que tout le monde mais pas exactement comme tout le monde.